Page 62 - livre-sans-fonds-perdus
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P ierre… que dire de toi, pierre…
Moi qui ai l’impression de n’être arrivée dans ta vie et d’y rester
que comme par hasard... ou par erreur, et pourtant…
Je t’ai rencontré dans un café à Paris, au milieu d’autres amis de Marion ;
ce fut bref, mais de toi ce jour-là je garde en mémoire un jeune homme
élégant, très distingué (langage châtié oblige), avec, ce qui m’a semblé
paradoxal, un humour très direct, franc, bien placé et spontanné. C’était
frais et joyeux !
Sans te connaître plus que ça, à qui je parle de toi, je dis « ami » et je dis
« exceptionnel », « étonnant », « drôle », « très cultivé », « vraiment super »,
et il peut m’arriver, je l’avoue, de caser entre tout ça : « pas du tout aligné
comme moi politiquement (si tant est que je sois alignée quelque part
dans la politique) » ; « a travaillé pour A. et aujourd’hui pour V., mais si, je
t’assure, pourtant c’est vraiment quelqu’un de bien ! »