Page 63 - livre-sans-fonds-perdus
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Je te vois comme quelqu’un de fiable, un roc aux parois lisses et douces

                  de la diplomatie et de l’empathie, un observateur et un tisseur de liens, un


                  amoureux de la vie (et d’Eric qui te le rend bien !), un friand d’anecdotes

                  et d’aventures cocasses, un curieux de l’altérité.



                        Tu joues du violon dans un orchestre et je t’admire aussi pour ça…


                  Tu as su garder la pratique d’un instrument au-delà de l’apprentissage qui

                  reste souvent « extra-scolaire », et c’est précieux, de savoir faire de la place


                  aussi aux pratiques qui nous sont importantes...


                        Pierre, Eric, Eric, Pierre… Je l’avoue, je te vois aussi comme un duo. Je


                  mélange toujours vos prénoms qui ne font qu’un pour moi lorsqu’ils sont


                  côte à côte, et quand je dis Pierre, je pense Eric et vice et versa. Dans mon

                  répertoire téléphonique, j’ai noté Pierre « Pierre & Eric », et Eric « Eric &


                  Pierre », histoire d’entretenir encore un peu plus la confusion. Et quand

                  je pense à toi, à vous, je pense aussi aux voyages que vous entreprenez,


                  un week-end, plusieurs jours, la grande évasion, la légèreté de découvrir à


                  deux, d’autres paysages, d’autres cultures, d’autres saveurs...


                        Ta vie me semble foisonnante, fourmillante, et si tu es aussi quelque


                  part un homme caméléon – d’un tact inégalable, tu te mélanges à tout le


                  monde, tu es chez toi à la ville comme à la campagne, au milieu des grands

                  de ce monde ou dans le bas peuple affublé d’un chapeau improbable à


                  chanter sans retenue aucune la chanson de Saint Pou... – je ne te vois pas

                  habiter ailleurs qu’en une grande ville d’où tu pourras toujours t’échapper


                  un peu, car disons-le : tu as la bougeotte.
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